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Vamos Carlos.

Enfin, tu l’as atteinte cette lumière qu’ils pensaient éteinte. Celle-ci même qui jusqu’ici ne cessait de s’éloigner à mesure que tu avançais vers elle.

Ton honneur, ta liberté. On t’avait tout pris. Lâché, lynché, souillé, sali par ceux-là même que tu avais contribué à sauver d’un naufrage monumental, de ceux qui préfèrent s’acharner à plusieurs et de loin sur celui qui ne peut se défendre, tentant ainsi d’assouvir la frustration d’une vie médiocre et mieux dormir la nuit, en rêvant secrètement pour certains d’être le quart de ce que tu es, d’avoir le quart de ce que tu as.

Les plus courageux de ces lâches tenteront peut-être de continuer à te discréditer. D’autres, quant à eux, pour ceux qui ne seront pas soudainement devenus muets, essaieront de revenir vers toi, « désolés » et ventre à terre, tels les teckels défroqués qu’ils seront à jamais.

Mais toi, maintenant, repose-toi, et bas-toi. Et sois sans pitié. Eux, n’en ont eu aucune.

« te laisse pas enfler par ces enflures. »

Cette sculpture permanente.

Su luna de pergamino 
Preciosa tocando viene 
por un anfibio sendero 
de cristales y laureles. 
El silencio sin estrellas, 
huyendo del sonsonete, 
cae donde el mar bate y canta 
su noche llena de peces.

Federico García Lorca, Romancero Gitano, 1928.

Preciosa.