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Dimanche.

Je ne sais plus ce que c’est ; un dimanche.

Je me souviens que souvent il suivait une nuit agitée ; une nuit blanche.

On se réveillait comme on pouvait, les yeux collés, encore un peu éméché, et un sacré mal de tronche.

« Elle était plus jolie, cette nuit.. »

On partait à la recherche d’un point d’eau…et d’un bon gros McDo.

Et puis, l’après-midi, les plus braves allaient se balader, pendant que les autres restaient alités devant leur nouvelle série préférée.

Ensuite venait la soirée. On checkait le programme TV. 

C’était soit tout, soit rien.

Et on pensait au lendemain, en allant se coucher.

Je ne sais plus ce que c’est ; un dimanche.

J’ai oublié.

Belote.

C’est apaisant de regarder des carreaux. On les compte, on les recompte, certains n’ont pas la même couleur. Ils sont plutôt froids en cette période de l’année.

On s’attarde sur les séparations en passant le pouce le long du joint. On se rend compte alors que quelques-uns sont un peu plus hauts, ou bien un peu plus bas que d’autres.

On pense pouvoir y apercevoir son reflet, mais ce ne sont généralement que des jeux d’ombres et de lumière ; peut-être une silhouette entière.

Cependant, si on s’en approche assez, on peut imaginer des univers entiers.

Qasida.

« On ressent un frisson de terreur par l’opacité des nuits sans lune, et la caravane chemine lentement dans l’inquiétude du lointain.

Ces nuits paraissent interminables, même avec la clarté des astres : « La nuit ne veut pas finir. Mon regard reste vainement attaché aux astres. »

Mais, quel triomphe lorsque, au milieu de la nuit, les nuages se dispersent, laissant apparaître les étoiles, qui servent de guides. »