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Un extrait très modestement illustré.

« Il embrassa la mer d’un regard et se rendit compte de l’infinie solitude où il se trouvait. Toutefois il continuait à apercevoir des prismes dans les profondeurs ténébreuses. La ligne s’étirait à la proue ; d’étranges ondulations parcouraient l’eau calme. Les nuages se portaient à la rencontre des alizés. En avant de la barque, un vol de canards sauvages se découpait contre le ciel ; il disparut, puis reparut, et le vieux sut que nul n’est jamais complètement seul en mer. »

Ernest Hemingway, le vieil homme et la mer.

Article cinquième.

Puis on voulut mettre en cage
Celui désigné comme Indigent
Pour quelques petits avantages
Et bien dormir nous, les braves gens

Fallait-il détruire Carthage
De là-bas, de là d’où on ment
Tuons ce chien, il a la rage
A trois, à vingt nous sommes intelligents,

Et vos maux seront mes pages
Et les miens bien plus violents
De l’Immonde, je montrerai vos visages
Car je pense qu’il faut détruire Caton.

Toutes nos excuses aux ânes.

« J’apprends que vous n’avez pas d’argent ; vendez donc vos chevaux et vous en regorgerez ; lorsque vous aurez besoin de chevaux, votez que les ânes sont des chevaux : c’est en effet votre habitude en toute chose que d’employer non pas les gens compétents, mais ceux qu’un vote a désignés. »

Cratès, lettre aux Athéniens.

Le coq, comme la cuillère, n’existe pas.

Aristote : On m’a narré l’histoire d’une poule ou d’un canard, enfin d’une volaille.

Diogène : Ce fut un cours sur les catégories. Il nous apprit que l’homme est un bipède, « un animal à deux pieds et sans plumes ». Plumant un coq, je viens le lendemain et je le jette aux pieds de ses disciples en m’écriant : ce coq n’est pas un coq ! Vous voyez là l’homme selon Platon.

l’Idée de Platon.