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Au revoir.
J’espère, mon Amour
Te revoir un jour
Au détour d’un chemin charmant
Me demandant pourquoi,
Me demandant comment,
Toi, moi, chacun ses enfants
On les regardera
On se regardera
Se demandant comment,
Se demandant pourquoi,
Et la nuit arrivera,
Et je ne dormirai pas,
Je me perdrai, douce ivresse,
Dans tes joues,
À bisous,
Ton cou,
Ta voix,
Notre promesse..
Puis j’irai voir ma puce endormie,
Douce petite fée aux cheveux d’or assoupie,
Je lui parlerai de nous,
Je lui parlerai de toi,
Elle comprendra comment,
Elle comprendra pourquoi :
— Alors.. mon prénom.. c’est pour ça,
hein papa ?

Un type qu’on aime.
I met this Italian hippy girl called Linda in Gladstone Park, where I’d go and sit under a tree and read Keats. She was playing guitar, smoking a spliff, and I just wandered over and said hello. Linda was really tall and really androgynous-looking, quite striking.
Years later she went back to Milan and turned up presenting a show on Italian MTV. We used to have these nights at her little house in Dollis Hill where shed cook pasta for me and we’d watch these films I rented out.
I watched Jules et Jim, another classic French New Wave movie, for first time at Linda’s, all about these two friends who fall in love with the same girl, a great film, directed by François Truffaut.
I showed it to Carl, and he was into it as well; in fact, Carl and I went on to try and live that film a few times, as you’ll discover.
Écrire
Le soir
Écrire
Et boire
Écrire
Dans le noir
Écrire
Et croire.

Comme une présence.
Tu es pressé d’écrire
Comme si tu étais en retard sur la vie
S’il en est ainsi
Fais cortège à tes sources
Hâte-toi
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance
Effectivement tu es en retard sur la vie
La vie inexprimable
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir
Celle qui t’es refusée chaque jour par les êtres et par les choses
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là Quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci
Hors d’elle tout n’est qu’agonie soumise
Fin grossière
Si tu rencontres la mort durant ton labeur
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride
En t’inclinant
Si tu veux rire
Offre ta soumission
Jamais tes armes
Tu as été créé pour des moments peu communs
Modifie-toi
Disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave
Quartier suivant quartier
La liquidation du monde se poursuit
Sans interruption
Sans égarement
Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.
René Char

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