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Divina Commedia.

Tu es là, dans l’ombre. Tu me regardes. Tes yeux sont tristes, mais il y a toujours cette vénération pour ce que j’ai accompli. Tu sais que je n’ai pas d’autre choix; que, pour l’amour de l’humanité, je dois protéger mon grand œuvre.

Car il grandit déjà… attendant son heure… luisant dans les eaux rouges d’un lagon où ne se reflète aucune étoile.

Alors je m’arrache à ton regard – il le faut -, relève la tête et contemple l’horizon. Dominant ce monde accablé, je prononce ma dernière supplique.

Cher Dieu, je prie le ciel pour que le monde se souvienne de moi non comme un monstre, mais comme un juste, le grand sauveur des hommes. Car, jusqu’au tréfonds de mon âme, c’est ce que je suis, et vous le savez. J’espère que l’humanité comprendra le cadeau miraculeux que je laisse derrière moi.

Car il est l’avenir.

Le salut.

Mon Inferno.