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De ci, de là…

Drôle de sensation ce matin.

L’air semble tellement différent, parfois.

Comme une absence de sens parmi ces feuilles qui dansent..

J’aime la musique depuis toujours.

J’ai appris à aimer les mots il y a quelques temps déjà.

Ce n’est que depuis peu que je marie les deux.

Peu importe comme sonnent ces consonnes, qui assonent et nous assomment…

Les scies pensent-elles au bois ?

Qui sifflent, parfois :

Des « i »

Des « o »

Des « a »

Deux si, deux la.

Une heure moins vingt…

Minuit vingt-six.

Il semble que cela s’est calmé, en haut. La capitainerie ronflotte au rythme du roulis de la houle. Et le vent qui hulule…

C’est rien, c’est rien… Just’un vieux pote… Un bon copain…

(En quelque sorte…)

Le moment parfait pour m’éclipser

(Attention ; La porte… )

Mais pas de panique, je vous prends avec moi, sous mon aile, sous le bras.

(Les deux derniers doigts piquent…)

Et nous y voilà.

La pluie a légèrement voilées les lumières des lampadaires d’un léger halo onirique, transformant ce trottoir en une sorte de patinoire, un miroir dans le noir, vers un prochain phare. Parmi les briques, un bar.

(Et, là, tout me revint…)

Je me souvins.

Tout commença
Un samedi matin.

Elle m’a souri.

(Je m’assoupis…)

Une heure moins vingt.

Tic tac tic tac tic tac

Combien de temps passe-t-on seul, devant notre écran ?
Combien de temps avant que le soleil ne se lève ?
Combien de temps entre chaque battement irrégulier ?
Combien de temps avant les premiers bêta-bloquants ?
Combien de temps avant d’être enfin dans le silence ?
Combien de temps avant un VRAI traitement ?
Combien de temps à courir encore derrière cette salope(qui)rie ?
Combien de temps avant de pouvoir enfin la dépasser ?
La distancer ?
Jusqu’enfin ne plus l’apercevoir dans le miroir ?

Combien de temps avant que je ne t’oublie ?

Combien de temps ?
Combien de temps ?

Combien

De

Temps

?

Genesis.

Interlocuteur 1 (00:01)

En ce qui me concerne ? Je crois, particulièrement en ce moment, que l’art naît de la souffrance, comme la création naît de la destruction..

Interlocuteur 2 (00:11)

La souffrance est une énergie extraordinairement puissante. Mais une fois qu’on arrive à en convertir, ne serait-ce qu’une partie infime..

Interlocuteur 3 (00:28)

Alors, de toute cette rage, de toute cette tristesse, cette colère, peuvent naître une infinité de mots, formes, couleurs, sons d’une beauté à en faire pâlir l’épaule d’Orion.