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Le vendredi, c’est ravioli.

C’est avec, il est vrai, une aide précieuse au départ, que l’on peut trouver, en cherchant bien, des choses assez extraordinaires. Et c’est à ce moment-là que l’on se souvient de tout.

Qui était là, quand, comment, en plus de comprendre le pourquoi. Enfin, « comprendre »…le peut-on réellement ?

Même lorsqu’on voit finalement clair dans la noirceur de la merde humaine, je crois que la stupéfaction, comme l’odeur peut-être, empêche, dans un premier temps en tout cas – et c’est une chance pour les ordures en question – toute réaction.
Même vomir vous est impossible.

« Oui, ça existe encore, comme cela a pu exister il y a moins d’un siècle. Mais pourquoi ? »

Pour certains, par petite vengeance mesquine. Pour d’autres, il s’agissait de prendre un peu de pognon (pas toujours qu’un peu d’ailleurs) en ouvrant sa porte. Ou en fermant sa grande gueule. Ou les deux.

On trouve aussi un autre type de salopes, de celles qui avaient bien compris que suivre le mouvement leur donnerait certainement un petit avancement, voire même, parfois, une petite place. Des choses qu’elles n’auraient jamais pu rêver obtenir via leurs compétences, intellectuelles, j’entends.

Que faire alors ? Se mettre deux méchantes poutres, débarquer, et nettoyer ces chiures de manière durablement définitive, pour le salut de ces pauvres gens qui pourraient, eux aussi, vivre ce que l’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi ?

Nous l’avons vu, la violence, si elle permet l’extériorisation immédiate et primaire d’une rage alors tout à fait légitime, elle ne pourrait, in fine, que nous salir, en plus de redorer ces ordures, qui passeraient, alors, pour de pauvres petites victimes innocentes.

Mais, sachez le bien, mes chers lecteurs, que quoique l’on fasse, il y a certaines odeurs, qui ne disparaissent jamais.

Bon week-end à vous.

De l’immonde, je montrerai vos visages (*), Marseille, 2019.

* voir l’un de mes premiers articles sur le sujet : https://www.philippedoulbeau.com/index.php/2019/02/05/article-5/

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